529 DRAGONS est une société de production d’images en mouvement. Nous vivons à Marseille, nous avons choisi cette ville pour raconter ici et maintenant par le cinéma des histoires qui nous portent et nous emportent.
Cinéastes, scénaristes, documentaristes, auteur.e.s, nous avons décidé de nous allier et nous réunir en collectif pour défendre un cinéma moderne et exigeant que nous voulons produire.
Emilie Aussel, Marcia Romano, Régis Sauder et Dorothée Sebbagh rejoignons 529 dragons société fondée par Aurélia Barbet et Laurence Rebouillon en 2012 pour désormais produire des courts et des longs-métrages.
S’unir dans le territoire qui nous rassemble pour porter des projets audacieux, singuliers, nous semble une forme de résistance nécessaire pour continuer à inventer ensemble le cinéma de demain. Se donner les moyens de la production de nos œuvres, soutenir les projets de cinéastes dont le regard nous touche est une façon de se réapproprier les outils de fabrication des films, faire du cinéma autrement : telle est notre volonté.
Nous sommes réunis autour d’un cinéma porté par des points de vue engagés sur le monde, des récits qui ouvrent nos imaginaires, mais nous voulons également produire des films plus hybrides, des œuvres de recherches car seul le dialogue de toutes ces formes fait sens dans sa diversité.
Dans notre époque de grandes incertitudes, dans un monde où tous les équilibres se disloquent, nous croyons plus que jamais à la force du collectif, à la nécessité de produire autrement, de façon artisanale au sens noble du terme. Il faut inventer de nouvelles pratiques et notre expérience à de nombreux postes de fabrication des films est un atout. Nous voulons produire dans une forme de compagnonnage, avec l’idée de pouvoir accueillir des cinéastes qui se reconnaissent dans notre approche et nos pratiques. Dans l’intérêt des films et de leur plus grande exposition, nous développerons aussi des possibilités de co-production et les meilleures alliances pour défendre nos œuvres.
Nous désirons faire des films ici et dans les territoires de nos imaginaires respectifs, des films d’un monde dont il faut recueillir et représenter les soubresauts, la vie, les changements !